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L'actualité des professionnels en crèche

Petite enfance : quelles priorités pour le nouveau Premier ministre ?

16 Sep 2025

Le 9 septembre 2025, Sébastien Lecornu a été nommé Premier ministre. Quelques jours seulement après son arrivée à Matignon, la petite enfance s’impose déjà comme un dossier sensible. Fédérations, collectifs et associations lui adressent leurs propositions, rappelant les besoins urgents du secteur et appelant à un dialogue constructif.

Une situation qui appelle des ajustements

Depuis plusieurs années, les structures d’accueil connaissent de fortes pressions : manque de personnel, équilibre financier fragile, réformes qui se succèdent. Ces difficultés ne doivent pas masquer l’essentiel : la petite enfance reste un pilier de la politique familiale, et un espace où les professionnels démontrent chaque jour leur engagement auprès des enfants et des familles.

Dans un communiqué publié le 11 septembre 2025, la Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) appelle le gouvernement à agir rapidement pour soutenir les établissements. Elle propose notamment :

  • un accompagnement financier pour stabiliser les structures en difficulté,

  • un soutien accru au recrutement et à la fidélisation des équipes,

  • l’ouverture d’un dialogue régulier entre les acteurs du terrain et les pouvoirs publics.

 

Le collectif Pas de bébés à la consigne a lui aussi adressé une lettre ouverte au Premier ministre. Ses priorités mettent l’accent sur :

  • la formation et le recrutement de nouveaux professionnels,

  • une revalorisation salariale qui renforce l’attractivité des métiers,

  • la nécessité de mieux accompagner la mise en place des réformes pour qu’elles puissent être appliquées sereinement par les équipes.

Au-delà des acteurs directement liés à l’accueil collectif ou individuel, plusieurs associations regroupées au sein de la Dynamique pour les Droits des Enfants ont également interpellé Sébastien Lecornu. Leur message est clair : placer l’enfance au cœur de l’action gouvernementale.

Elles demandent notamment :

  • la création d’un ministère de l’Enfance à part entière, pour garantir une gouvernance claire,

  • une politique cohérente qui couvre à la fois la protection de l’enfance, l’accueil du jeune enfant et les droits fondamentaux des enfants,

  • une volonté politique affirmée de donner à l’enfance une place centrale dans la société.

Cet appel élargit le débat : il ne s’agit pas seulement de sauver les structures en difficulté, mais de donner une cohérence globale aux politiques liées à l’enfance et à la petite enfance.

Quels enjeux pour les professionnels ?

Pour les équipes en crèche comme pour les gestionnaires, ces prises de position rappellent des enjeux bien connus :

  • disposer de conditions de travail stables pour se concentrer sur l’accueil des enfants,

  • voir leur rôle reconnu et valorisé au niveau national,

  • participer aux discussions qui dessineront l’avenir du Service public de la petite enfance.

L’arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon ouvre une nouvelle étape. Les messages adressés par la FFEC, les collectifs et les associations convergent : plus de moyens, davantage de reconnaissance, et une concertation renforcée.

Pour les professionnels, l’essentiel reste de voir ces engagements traduits en actions concrètes afin de consolider leur travail quotidien et d’assurer aux enfants des conditions d’accueil de qualité.

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