Crèches à l’étranger : comment fonctionne le système en Suisse et au Canada ?
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Nous poursuivons notre série d’articles dédiée aux crèches à l’étranger en nous intéressant aux différences et similitudes entre les crèches en Suisse et au Canada, et plus précisément au sein d’une province canadienne, le Québec.
Ces deux pays ne sont pas sur les mêmes continents et pourtant dans certaines régions, la langue parlée est le français. Au Canada, tout comme en Suisse et dans d’autres pays du monde, ce sont bien souvent les gouvernements des provinces ou cantons qui ont la responsabilité des services de garde proposés, ce qui peut amener à de grandes disparités.
Par ailleurs, le système québécois est le seul des provinces canadiennes à offrir un programme de garderie universel avec un coût subventionné. Les crèches québécoises sont appelées Centre de la Petite Enfance (CPE).
Alors que les places en crèches chez nos voisins suisses sont difficiles à obtenir, car peu nombreuses, le Québec a développé les CPE depuis 1998 afin de répondre aux besoins de la population.
Comment se déroule l’accueil des enfants ?
En Suisse, l’accueil se fait dès 16 semaines, comme en France, mais se poursuit jusqu’à 4 ans, âge auquel les enfants entrent en maternelle. Comme dans la plupart des crèches en Europe, les parents peuvent placer les plus jeunes pour un accueil complet ou partiel. Il y a néanmoins un temps de présence minimum à respecter, soit 2 jours à temps complet, soit 3 ou 4 demi-journées par semaine. La tranche d’âge accueillie est identique au Québec. Les parents peuvent choisir entre les services de gardes subventionnées par le gouvernement, profitant alors d’un prix réduit et fixe, et les services non-subventionnés, c’est-à-dire les crèches privées, où chacun fixe librement son tarif.
Chaque crèche, que ce soit en Suisse ou au Québec, est libre de définir ses horaires d’ouvertures ainsi que ses conditions d’accueil. Le taux d’encadrement est un sujet compliqué au Québec puisque les CPE, contraints d’avoir un taux de présence des enfants de 80% s'ils souhaitent conserver leurs subventions, ont augmenté le nombre d’inscrits en supposant des absences dans certains groupes. Un taux d’encadrement appelé « ratio bâtisse » a donc vu le jour. Il s’agit d’avoir un effectif de professionnels encadrants sur l’ensemble des enfants présents au sein de l’établissement et non par groupe.
Ainsi, il peut arriver que les éducateurs se retrouvent avec 9 enfants sous leur garde au lieu des 8 normalement autorisé par le taux d’encadrement par groupe.
En Suisse, le taux d’encadrement varie en fonction des qualifications du professionnel ainsi que de l’âge des enfants, mais aussi en fonction des cantons. La présence d’un éducateur est obligatoire pour chaque groupe de 12 enfants accueillis.
Quels professionnels formés ?
Au Québec comme en Suisse, le métier le plus représenté est celui d’éducateur de l’enfance. Il est très proche de celui d’Éducateur de Jeunes Enfants en France sur le plan des compétences attendues. De nombreuses écoles proposent les formations dans chaque pays, avec une possibilité de les suivre en cours du soir au Québec.
Retrouvez ici nos autres articles sur le fonctionnement des crèches en Italie, Espagne, Angleterre et Allemagne.
Source :
Nous poursuivons notre série d’articles dédiée aux crèches à l’étranger en nous intéressant aux différences et similitudes entre les crèches en Suisse et au Canada, et plus précisément au sein d’une province canadienne, le Québec.
Ces deux pays ne sont pas sur les mêmes continents et pourtant dans certaines régions, la langue parlée est le français. Au Canada, tout comme en Suisse et dans d’autres pays du monde, ce sont bien souvent les gouvernements des provinces ou cantons qui ont la responsabilité des services de garde proposés, ce qui peut amener à de grandes disparités.
Par ailleurs, le système québécois est le seul des provinces canadiennes à offrir un programme de garderie universel avec un coût subventionné. Les crèches québécoises sont appelées Centre de la Petite Enfance (CPE).
Alors que les places en crèches chez nos voisins suisses sont difficiles à obtenir, car peu nombreuses, le Québec a développé les CPE depuis 1998 afin de répondre aux besoins de la population.
Comment se déroule l’accueil des enfants ?
En Suisse, l’accueil se fait dès 16 semaines, comme en France, mais se poursuit jusqu’à 4 ans, âge auquel les enfants entrent en maternelle. Comme dans la plupart des crèches en Europe, les parents peuvent placer les plus jeunes pour un accueil complet ou partiel. Il y a néanmoins un temps de présence minimum à respecter, soit 2 jours à temps complet, soit 3 ou 4 demi-journées par semaine. La tranche d’âge accueillie est identique au Québec. Les parents peuvent choisir entre les services de gardes subventionnées par le gouvernement, profitant alors d’un prix réduit et fixe, et les services non-subventionnés, c’est-à-dire les crèches privées, où chacun fixe librement son tarif.
Chaque crèche, que ce soit en Suisse ou au Québec, est libre de définir ses horaires d’ouvertures ainsi que ses conditions d’accueil. Le taux d’encadrement est un sujet compliqué au Québec puisque les CPE, contraints d’avoir un taux de présence des enfants de 80% s'ils souhaitent conserver leurs subventions, ont augmenté le nombre d’inscrits en supposant des absences dans certains groupes. Un taux d’encadrement appelé « ratio bâtisse » a donc vu le jour. Il s’agit d’avoir un effectif de professionnels encadrants sur l’ensemble des enfants présents au sein de l’établissement et non par groupe.
Ainsi, il peut arriver que les éducateurs se retrouvent avec 9 enfants sous leur garde au lieu des 8 normalement autorisé par le taux d’encadrement par groupe.
En Suisse, le taux d’encadrement varie en fonction des qualifications du professionnel ainsi que de l’âge des enfants, mais aussi en fonction des cantons. La présence d’un éducateur est obligatoire pour chaque groupe de 12 enfants accueillis.
Quels professionnels formés ?
Au Québec comme en Suisse, le métier le plus représenté est celui d’éducateur de l’enfance. Il est très proche de celui d’Éducateur de Jeunes Enfants en France sur le plan des compétences attendues. De nombreuses écoles proposent les formations dans chaque pays, avec une possibilité de les suivre en cours du soir au Québec.
Retrouvez ici nos autres articles sur le fonctionnement des crèches en Italie, Espagne, Angleterre et Allemagne.
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Source :
Geneve.ch, Quebec.ca, La Croix, Le devoir.com, Rcpem, Cegepgranby.ca, Ge.ch, Kibesuisse.ch
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