Sondage : pratiques et avenir des puéricultrices

Une enquête a été réalisée auprès des adhérents de l’Association Nationale des Puéricultrices Diplômées et des Etudiantes (ANPDE), portant sur les pratiques et l’avenir des puéricultrices.
Le questionnaire a été présenté sous la forme de 8 questions ouvertes.
Cette enquête s’est orientée sur les limites de l’exercice des puéricultrices dans le contexte national actuel.
Les principales lignes qui en résultent sont les suivantes :
- Un manque de reconnaissance pour la profession de puéricultrice, avec notamment une collaboration trop peu présente avec les médecins.
- Dans le but d’acquérir davantage de reconnaissance, les puéricultrices souhaiteraient pratiquer des activités spécifiques pour leur spécialité.
- Face à une diminution des prises en charge financières, en ce qui concerne les formations continues, il semblerait judicieux pour les puéricultrices d’être plus aidées financièrement dans leurs formations.
- Des difficultés globales en termes de moyens financiers, un manque de temps, et un manque de personnel pour l’encadrement des enfants, ont été relevés.
Quelles seraient les solutions ?
Une évolution du programme de formation semble une des meilleures solutions pour la plupart des réponses.
Les programmes concernent 6 grands thèmes, à savoir :
- L’approfondissement en management et la conduite de projets dans la formation d’infirmière puéricultrice (41) %,
- Une meilleure formation dans les soins cliniques (26%),
- Les interventions et techniques de l’infirmière puéricultrice (12%),
- Un approfondissement des connaissances dans les sciences humaines et sociales ainsi que le droit (12%),
- Un approfondissement du savoir dans les sciences biologiques et médicales (12%),
- La fonction de tutorat des étudiants ou des professionnels (3%).
Cette enquête a été une première piste de réflexion pour une évolution de la formation de puéricultrice.
Source : EM consulte , Revue N°236 - Avril 2010
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