Quel impact aura eu la crise sanitaire sur les modes de gardes ? Résultats du baromètre de l'accueil du jeune enfant 2021
Après le baromètre de satisfaction sur la qualité de service des crèches mis en ligne par la FFEC, c’est au tour de la CNAF de publier les résultats de son baromètre de l'accueil du jeune enfant 2021. Voici les principaux enseignements à tirer de cette étude.
Contre toute attente, la crise sanitaire aura peu modifié les souhaits et l’organisation des parents en matière de prise en charge de leurs enfants. En 2021, près de la moitié des parents (47 %) déclarent garder eux-mêmes leur enfant âgé entre 6 mois et 1 an, 31 % ont opté pour une assistante maternelle et 24 % pour une crèche collective (19 % une crèche et 5 % une micro-crèche). Plus minoritaires sont les parents confiant leur enfant à un autre membre de leur famille (7 %) ou utilisant une garde à domicile.
L’impact de la crise sanitaire sur le quotidien de l’accueil
Les professionnels de la petite enfance ont réussi tant bien que mal à maintenir un accueil presque normal pendant la pandémie. Les seuls changements notables étant que les sorties proposées aux enfants ont été moins fréquentes et que la présence des familles dans les structures a été réduite selon le mode de garde choisi.
En 2021, la part des familles dont l’enfant effectue une ou plusieurs sorties régulières est 3,6 fois plus importante chez celles ayant recours à une assistante maternelle que chez celles utilisant une crèche (contre 2,8 fois en 2019).
Le pourcentage de familles déclarant ayant pu prendre part à des activités dans le cadre du mode d’accueil de leur enfant a diminué (30 % en 2019 contre 22 % en 2021). Celui des familles utilisatrices des crèches ayant pu participer à des réunions s’est également réduit, passant de 67 % en 2019 à 56 % en 2021. En revanche, la possibilité d’échanger sur la façon dont s’est déroulée la journée de l’enfant et la possibilité de l’amener ou le récupérer à l’heure souhaitée sont restées stables (respectivement 98 % et 68 % des familles disent pouvoir le faire).
L’activité des parents : le facteur déterminant dans le choix du mode d’accueil
Parmi les familles avec au moins un parent sans emploi, 78 % déclarent garder leur enfant. À l’opposé, celles avec deux parents qui exercent une activité professionnelle s’orientent massivement (93 %) vers les modes d’accueil formels.
Le lieu de résidence, qui impacte forcément les offres d’accueil disponibles, est un autre facteur déterminant : 48 % des familles habitant une commune de moins de 1 000 habitants ont recours à une assistante maternelle à son domicile, contre 16 % des familles demeurant dans une commune de 250 000 habitants et plus ; les premières utilisent une crèche dans 13 % des cas, contre 33 % pour les secondes.
Des préférences qui restent marquées
Globalement, les parents ont plébiscité les solutions d'accueil déployées pour leurs enfants. La quasi-totalité des familles ayant eu recours à un mode d'accueil formel (95%) a déclaré être très satisfaite. En 2021, une famille sur trois désirait obtenir une place en crèche (dont 10 % en micro-crèche), contre une sur cinq (20%) qui envisageait utiliser les services d’une assistante maternelle. 26 % des familles avaient pour intention de garder elles-mêmes leur enfant, 5 % de le confier à un membre de leur famille, 2 % de faire appel à une garde à domicile. 29 % n’exprimaient aucune préférence. Les démarches effectuées confirment l’inclination des familles pour la crèche : près d’une sur deux (48 %, soit une augmentation de 5 points par rapport à 2019) ont cherché à obtenir une place dans ce mode d’accueil quand 32 % ont œuvré pour recourir à une assistante maternelle. Par ailleurs, 33 % des parents affirment n’avoir entrepris aucune démarche.
Une satisfaction des familles toujours aussi élevée concernant la solution d’accueil utilisée
Pas de changement par rapport à 2019, plus de neuf familles sur dix émettent une opinion positive vis-à-vis de la solution d’accueil utilisée : 73 % sont tout à fait satisfaites, 18 % sont plutôt satisfaites. Cette satisfaction est même supérieure à 95 % chez les familles utilisatrices d’une crèche, d’une micro-crèche et d’une assistante maternelle. A noter qu’elle est inférieure à 85 % chez celles recourant à un membre de leur famille ou à une garde à domicile.
Cette forte satisfaction s’explique en partie par le fait que 84 % des familles ont pu obtenir le mode d’accueil qu’ils souhaitaient pour leurs enfants, un taux qui reste stable par rapport à 2019 (84,6 %). L’accueil en crèche s’obtient moins facilement : 51 % des familles qui souhaitaient cet accueil en bénéficient. En comparaison, 77 % des familles qui privilégiaient l’accueil par une assistante maternelle ont pu en bénéficier.
Source : Résultats du baromètre de l'accueil du jeune enfant 2021 CNAF
Contre toute attente, la crise sanitaire aura peu modifié les souhaits et l’organisation des parents en matière de prise en charge de leurs enfants. En 2021, près de la moitié des parents (47 %) déclarent garder eux-mêmes leur enfant âgé entre 6 mois et 1 an, 31 % ont opté pour une assistante maternelle et 24 % pour une crèche collective (19 % une crèche et 5 % une micro-crèche). Plus minoritaires sont les parents confiant leur enfant à un autre membre de leur famille (7 %) ou utilisant une garde à domicile.
L’impact de la crise sanitaire sur le quotidien de l’accueil
Les professionnels de la petite enfance ont réussi tant bien que mal à maintenir un accueil presque normal pendant la pandémie. Les seuls changements notables étant que les sorties proposées aux enfants ont été moins fréquentes et que la présence des familles dans les structures a été réduite selon le mode de garde choisi.
En 2021, la part des familles dont l’enfant effectue une ou plusieurs sorties régulières est 3,6 fois plus importante chez celles ayant recours à une assistante maternelle que chez celles utilisant une crèche (contre 2,8 fois en 2019).
Le pourcentage de familles déclarant ayant pu prendre part à des activités dans le cadre du mode d’accueil de leur enfant a diminué (30 % en 2019 contre 22 % en 2021). Celui des familles utilisatrices des crèches ayant pu participer à des réunions s’est également réduit, passant de 67 % en 2019 à 56 % en 2021. En revanche, la possibilité d’échanger sur la façon dont s’est déroulée la journée de l’enfant et la possibilité de l’amener ou le récupérer à l’heure souhaitée sont restées stables (respectivement 98 % et 68 % des familles disent pouvoir le faire).
L’activité des parents : le facteur déterminant dans le choix du mode d’accueil
Parmi les familles avec au moins un parent sans emploi, 78 % déclarent garder leur enfant. À l’opposé, celles avec deux parents qui exercent une activité professionnelle s’orientent massivement (93 %) vers les modes d’accueil formels.
Le lieu de résidence, qui impacte forcément les offres d’accueil disponibles, est un autre facteur déterminant : 48 % des familles habitant une commune de moins de 1 000 habitants ont recours à une assistante maternelle à son domicile, contre 16 % des familles demeurant dans une commune de 250 000 habitants et plus ; les premières utilisent une crèche dans 13 % des cas, contre 33 % pour les secondes.
Des préférences qui restent marquées
Globalement, les parents ont plébiscité les solutions d'accueil déployées pour leurs enfants. La quasi-totalité des familles ayant eu recours à un mode d'accueil formel (95%) a déclaré être très satisfaite. En 2021, une famille sur trois désirait obtenir une place en crèche (dont 10 % en micro-crèche), contre une sur cinq (20%) qui envisageait utiliser les services d’une assistante maternelle. 26 % des familles avaient pour intention de garder elles-mêmes leur enfant, 5 % de le confier à un membre de leur famille, 2 % de faire appel à une garde à domicile. 29 % n’exprimaient aucune préférence. Les démarches effectuées confirment l’inclination des familles pour la crèche : près d’une sur deux (48 %, soit une augmentation de 5 points par rapport à 2019) ont cherché à obtenir une place dans ce mode d’accueil quand 32 % ont œuvré pour recourir à une assistante maternelle. Par ailleurs, 33 % des parents affirment n’avoir entrepris aucune démarche.
Une satisfaction des familles toujours aussi élevée concernant la solution d’accueil utilisée
Pas de changement par rapport à 2019, plus de neuf familles sur dix émettent une opinion positive vis-à-vis de la solution d’accueil utilisée : 73 % sont tout à fait satisfaites, 18 % sont plutôt satisfaites. Cette satisfaction est même supérieure à 95 % chez les familles utilisatrices d’une crèche, d’une micro-crèche et d’une assistante maternelle. A noter qu’elle est inférieure à 85 % chez celles recourant à un membre de leur famille ou à une garde à domicile.
Cette forte satisfaction s’explique en partie par le fait que 84 % des familles ont pu obtenir le mode d’accueil qu’ils souhaitaient pour leurs enfants, un taux qui reste stable par rapport à 2019 (84,6 %). L’accueil en crèche s’obtient moins facilement : 51 % des familles qui souhaitaient cet accueil en bénéficient. En comparaison, 77 % des familles qui privilégiaient l’accueil par une assistante maternelle ont pu en bénéficier.
Source : Résultats du baromètre de l'accueil du jeune enfant 2021 CNAF
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