Le SNPPE tire la sonnette d’alarme sur les places fermées en crèche.
Le Syndicat National des Professionnels de la Petite Enfance a mené une enquête début juin 2022 via un questionnaire en ligne afin que les professionnels de la petite enfance puissent faire remonter les difficultés rencontrées dans les structures. Bien que cette enquête n’ait pas pour objectif d’être exhaustive, elle permet néanmoins de témoigner du ressenti des professionnels à de jour.
Le SNPPE déplore d’ailleurs que ce soit à eux de se charger de ce genre d'études, mais il est nécessaire que cette initiative soit suivie d'un état des lieux plus complet et plus précis mené par le ministère des Affaires Sociales ou par des organismes comme les CAF et les PMI qui ont largement plus de moyens qu'un syndicat professionnel.
Un contexte qui se dégrade et des professionnels en souffrance
Le SNPPE constate que les arrêts maladies (dus par exemple aux burnouts), les démissions ainsi que les difficultés de recrutement (et de remplacement) ne cessent d’augmenter dangereusement dans les crèches. Ces facteurs impactent fortement les conditions de travail des professionnels de la petite enfance et ce sont donc les conditions d’accueil des enfants et des familles qui en pâtissent.
De plus, on est ici face à une situation qui perdure. Bien que l’on commence seulement à entendre parler de l’amplification du phénomène, la situation est loin d’être nouvelle. En effet, pour près des 3/4 des crèches interrogées dans cette enquête, la problématique existe depuis plus de 2mois. La crise sanitaire a impacté très fortement le secteur de la petite enfance et des crèches en particulier, surtout depuis la vague ‘’Omicron’’ début 2022.
Au total, l'enquête a porté sur 42 965 places (ce qui représente environ 10% de l’ensemble des places disponibles en EAJE). Et parmi elles, 2806 places sont fermées et 2623 places sont en horaires réduits.
Quelles sont les causes de cette situation ?
L’accumulation de ces facteurs est la cause de ce contexte. Contexte qui ne semble pas prêt de s’arranger puisque plus de 8 professionnels sur 10 estiment que la rentrée de septembre va être au moins aussi compliquée si ce n’est plus.
Quelles conclusions en tirer ?
Le SNPPE a envoyé les résultats de cette enquête et son analyse à Damien Abad, l’actuel ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des personnes handicapées en charge du secteur de la petite enfance. Il le communiquera bien entendu au comité de filière Petite-Enfance.
Le syndicat rappelle également ses revendications : revalorisations des salaires, amélioration des conditions de travail, renforcer l’attractivité des métiers de la petite enfance, améliorer l’accompagnement des professionnels…
Dans l’attente d’éventuelles améliorations, ce dossier reste donc à suivre.
Source : Enquête du SNPPE.
Le SNPPE déplore d’ailleurs que ce soit à eux de se charger de ce genre d'études, mais il est nécessaire que cette initiative soit suivie d'un état des lieux plus complet et plus précis mené par le ministère des Affaires Sociales ou par des organismes comme les CAF et les PMI qui ont largement plus de moyens qu'un syndicat professionnel.
Un contexte qui se dégrade et des professionnels en souffrance
Le SNPPE constate que les arrêts maladies (dus par exemple aux burnouts), les démissions ainsi que les difficultés de recrutement (et de remplacement) ne cessent d’augmenter dangereusement dans les crèches. Ces facteurs impactent fortement les conditions de travail des professionnels de la petite enfance et ce sont donc les conditions d’accueil des enfants et des familles qui en pâtissent.
De plus, on est ici face à une situation qui perdure. Bien que l’on commence seulement à entendre parler de l’amplification du phénomène, la situation est loin d’être nouvelle. En effet, pour près des 3/4 des crèches interrogées dans cette enquête, la problématique existe depuis plus de 2mois. La crise sanitaire a impacté très fortement le secteur de la petite enfance et des crèches en particulier, surtout depuis la vague ‘’Omicron’’ début 2022.
Au total, l'enquête a porté sur 42 965 places (ce qui représente environ 10% de l’ensemble des places disponibles en EAJE). Et parmi elles, 2806 places sont fermées et 2623 places sont en horaires réduits.
Quelles sont les causes de cette situation ?
- Arrêts maladies à cause du Covid
- Épuisement professionnel
- Conditions de travail qui se détériorent
- Pénurie de professionnels pour faire face aux démissions et aux arrêts maladies
- Désintérêt des métiers de la petite enfance (engendré par le manque de reconnaissance et de valorisation des salaires)
L’accumulation de ces facteurs est la cause de ce contexte. Contexte qui ne semble pas prêt de s’arranger puisque plus de 8 professionnels sur 10 estiment que la rentrée de septembre va être au moins aussi compliquée si ce n’est plus.
Quelles conclusions en tirer ?
Le SNPPE a envoyé les résultats de cette enquête et son analyse à Damien Abad, l’actuel ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des personnes handicapées en charge du secteur de la petite enfance. Il le communiquera bien entendu au comité de filière Petite-Enfance.
Le syndicat rappelle également ses revendications : revalorisations des salaires, amélioration des conditions de travail, renforcer l’attractivité des métiers de la petite enfance, améliorer l’accompagnement des professionnels…
Dans l’attente d’éventuelles améliorations, ce dossier reste donc à suivre.
Source : Enquête du SNPPE.
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