Le signal d’alarme de la FJP sur les failles de sécurité de certains jouets achetés en ligne
La Fédération française des industries du Jouet et de la Puériculture (FJP) et la Fédération Européenne des Industries du jouet, Toy Industries of Europe (TIE) ont récemment mené une étude sur le respect des réglementations en matière de sécurité imposées par l'Union européenne concernant la production des jouets.
À travers un communiqué de presse publié le 17 octobre 2024, la FJP révèle que 86% des jouets achetés en ligne sur des plateformes « marketplace » ne suivent pas les normes de sécurité fixées par la Directive Sécurité des Jouets (TSR) de l'Union européenne.
« La principale source du problème est le manque de responsabilité juridique des places de marché en ligne vis-à-vis des vendeurs tiers qu’elles hébergent » peut-on lire.
Sur la centaine de jouets testés, voici les 4 dangers principaux qui ont été relevés :
- De petites pièces fragiles susceptibles de se casser facilement, présentant un risque d'étouffement pour les enfants.
- Des matériaux inadaptés pouvant, en cas d'ingestion, perforer les intestins des enfants.
- Des piles facilement accessibles aux enfants, qui, si elles sont ingérées, peuvent provoquer un étouffement ou des problèmes liés aux substances chimiques qu'elles contiennent.
- Des niveaux de produits chimiques bien au-dessus des normes, posant un danger sérieux pour la santé des enfants.
« Des vendeurs malhonnêtes établis hors de l’UE profitent d’une faille juridique »
Les Fédérations suggèrent que les mesures suivantes puissent être prises :
1. Reconnaitre les places des marchés en ligne comme des opérateurs économiques pour que juridiquement, elles soient responsables des jouets vendus dans le cas où le vendeur hébergé n’assumerait pas cette responsabilité.
2.Revoir le règlement des douanes de l'UE, afin qu’il y ait toujours quelqu'un dans l'UE responsable des importations de pays tiers.
3. Mieux cibler et investir davantage dans la surveillance et dans l'application de la réglementation.
4. S’assurer d’une application solide et rapide de la législation sur les services numériques (DSA).
Sources :
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