Comment prévenir l'épuisement professionnel ?
L’épuisement professionnel peut atteindre toute personne travaillant dans la petite enfance qui s’investit intensément dans son travail. Ce processus qui s’installe insidieusement au fil des années est dû à l’accumulation de plusieurs facteurs psychologiques comme les répétitions d’activités, les sollicitations multiples des enfants tout au long de la journée. A cela s’ajoute les pleurs, le bruit, la personnalité des enfants, leurs comportements, leurs refus et les conflits qu’ils entretiennent. Il en découle une vigilance permanente nécessaire et un stress des responsabilités vis-à-vis de ce qui pourrait arriver.
Cette fatigue psychologique se combine à une fatigue physique due aux actions de portages, ramassages, se baisser, se pencher etc. Souvent les professionnels évoquent des conflits avec les parents concernant les rémunérations du personnel, les congés ou des différents sur les principes éducatifs. Le processus de « burn out » s’aggrave si le professionnel est remis en cause dans ses capacités ou ne se sent pas reconnu dans son travail. Les conflits au sein d’une équipe, le manque de soutien ou d’entraide, un mauvais management ou management incompris y participe également. Au final, il semble que les professionnels de la petite enfance qui sont les plus touchés sont les plus perfectionnistes et ceux qui ont choisi de travailler dans la petite enfance par défaut.
Comment faire pour prévenir l’épuisement ? On peut pratiquer la relaxation, apprendre certaines techniques corporelles, comme des associations respiratoires et gestuelles. Les enfants étant très sensibles à l’état émotionnel des adultes qui les entourent, n’hésitez pas à les faire participer à de petits ateliers simples pour se relaxer. Il est important de s’accorder du temps pour évacuer les tensions accumulées. Savoir échanger au sein de groupes de parole peut permettre aux différents professionnels de partager les difficultés ressenties et parfois de trouver ensemble des stratégies pour vivre différemment certaines situations difficiles. Participer à des formations quand certains signes d’usure commencent à s’installer peut permettre de prendre du recul sur son travail et aider à se relancer en y insufflant de nouvelles approches. Les échanges en formation permettent de se sentir moins seul et de développer de nouvelles stratégies.
Si la personne est déjà dans un état de « burn out » avancé, il est préférable qu’elle se fasse aider via une prise en charge individuelle avec un psychothérapeute. Pour conclure, il est primordial de prendre soin de soi et de se ressourcer pour entretenir avec les enfants une relation sereine et bienveillante et prendre plaisir dans son travail.
Cette fatigue psychologique se combine à une fatigue physique due aux actions de portages, ramassages, se baisser, se pencher etc. Souvent les professionnels évoquent des conflits avec les parents concernant les rémunérations du personnel, les congés ou des différents sur les principes éducatifs. Le processus de « burn out » s’aggrave si le professionnel est remis en cause dans ses capacités ou ne se sent pas reconnu dans son travail. Les conflits au sein d’une équipe, le manque de soutien ou d’entraide, un mauvais management ou management incompris y participe également. Au final, il semble que les professionnels de la petite enfance qui sont les plus touchés sont les plus perfectionnistes et ceux qui ont choisi de travailler dans la petite enfance par défaut.
Comment faire pour prévenir l’épuisement ? On peut pratiquer la relaxation, apprendre certaines techniques corporelles, comme des associations respiratoires et gestuelles. Les enfants étant très sensibles à l’état émotionnel des adultes qui les entourent, n’hésitez pas à les faire participer à de petits ateliers simples pour se relaxer. Il est important de s’accorder du temps pour évacuer les tensions accumulées. Savoir échanger au sein de groupes de parole peut permettre aux différents professionnels de partager les difficultés ressenties et parfois de trouver ensemble des stratégies pour vivre différemment certaines situations difficiles. Participer à des formations quand certains signes d’usure commencent à s’installer peut permettre de prendre du recul sur son travail et aider à se relancer en y insufflant de nouvelles approches. Les échanges en formation permettent de se sentir moins seul et de développer de nouvelles stratégies.
Si la personne est déjà dans un état de « burn out » avancé, il est préférable qu’elle se fasse aider via une prise en charge individuelle avec un psychothérapeute. Pour conclure, il est primordial de prendre soin de soi et de se ressourcer pour entretenir avec les enfants une relation sereine et bienveillante et prendre plaisir dans son travail.
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