Témoignage : Doit-on se former par soi-même en étant professionnel petite enfance ?
Fin septembre 2022, Crèchemploi en partenariat avec l’Orange Verte, organisme de formation en ligne dans le domaine de la petite enfance, a organisé un concours qui offrait la possibilité de remporter l’accès à l’une des trois formations :
- Dunstan Baby Language : pour interpréter les pleurs de bébé et répondre plus facilement à ses besoins
- Communication gestuelle : pour mettre en place la communication gestuelle associée à la parole et apprendre les signes utiles au quotidien
- Diversification Menée par l’Enfant (DME) : pour vous permettre de bien accompagner les parents qui font ce choix de mode de diversification de bébé.
Nous avons pu interroger les trois gagnantes du concours, au sujet de la place de la formation des professionnels, une fois diplômés. Elles nous partagent à travers cet article leurs expériences et leurs attentes.
Camille est auxiliaire de puériculture depuis 5 ans dans l’une des plus anciennes crèches de Colmar, Solène est sage-femme libérale depuis cette année et notre troisième gagnante que nous appellerons Marie, est éducatrice spécialisée dans une crèche au Luxembourg depuis 2020.
En tant que professionnel de la petite enfance diplômée, il est bien sûr primordial de continuer à se former pour étendre ses compétences, et surtout apporter les meilleurs soins au bon développement d’un enfant, sans compter les nouvelles méthodes ou réglementations qui doivent parfois être mises en place au sein des structures.
Plusieurs possibilités ont été évoquées par nos gagnantes :
Pour Camille, son employeur propose 2 ou 3 thématiques par an (langage signé pour bébé, ateliers psychomoteur, créativité dans tous ces états…) à l’équipe via un sondage de savoir laquelle serait la plus pertinente, et des intervenants extérieurs réalise la formation le samedi sur leur temps personnel, mais elles bénéficient ensuite d’heures de récupération.
Le cas de Solène est différent : exerçant une activité libérale, elle décide elle-même des formations qu’elle souhaite réaliser et cela sur son temps personnel.
En ce qui concerne Marie, au Luxembourg le personnel de crèche a une obligation de formation de 32 heures sur 2 ans. La plupart abordent des thèmes liés à l'éducation non formelle et à la communication non violente. Elle nous indique que « Malheureusement, nous n'avons pas toujours accès aux formations demandées. L'intérêt pour l'employeur prime, je peux le comprendre. Cela dit, c'est intéressant de pouvoir toucher à d'autres choses (la communication gestuelle, les massages bébés, le yoga bébé, le portage également !), toutes ces choses pourraient, à mon sens, être une vraie plus-value de la qualité d'accueil pour les enfants. »
A la question, « Est-ce que les formations proposées par votre employeur répondent à vos attentes ou envisagez-vous de vous former « par vous-même » sur votre temps personnel ? », l’une d’entre elles nous indique : « J'aime apprendre, sur plusieurs sujets différents. C'est pour cela que je n'hésite pas, lorsque le prix et l'aménagement horaire le permet, à me former par moi-même, pour mon plaisir personnel et pour garder une démarche professionnelle éveillée ».
Camille a choisi la formation DME car « J’aimerais me spécialiser dans l’accompagnement périnatal, mais aussi dans l’allaitement et l’alimentation de la femme enceinte, afin de former les mamans qui sortent de la maternité et leur famille à la DME. Je souhaiterais également faire des ateliers en crèche, pour les professionnels, mais aussi pour les parents, car ils posent beaucoup de question sur la DME, et faire aussi des conférences. »
Solène a opté pour la formation Dunstan Baby Language car « Je trouve qu’il est important de savoir interpréter les pleurs de bébé et surtout d’y répondre. Vu l’avancée des études sur les neurosciences affectives en matière des pleurs de bébé et de leurs effets sur le développement cérébral de l’enfant, j’apporte un certain intérêt à cette formation. J’aimerais aider et accompagner les futurs parents à surmonter les difficultés liées aux pleurs de leurs enfants, qui est un véritable langage. »
Marie s’est orientée vers la formation Communication gestuelle car « Un enfant sait s'exprimer, mais ne sait pas toujours se faire comprendre. Avec la communication gestuelle, l'enfant (et l'adulte d’ailleurs !) dispose d’un outil supplémentaire pour entrer en relation avec l'adulte pour répondre au plus juste à ses besoins et ses envies. La communication gestuelle peut être un formidable outil de partage. »
Elles ont par ailleurs toutes les trois déjà effectué une ou plusieurs formations avec L’Orange Verte, sur leur temps personnel.
- Dunstan Baby Language : pour interpréter les pleurs de bébé et répondre plus facilement à ses besoins
- Communication gestuelle : pour mettre en place la communication gestuelle associée à la parole et apprendre les signes utiles au quotidien
- Diversification Menée par l’Enfant (DME) : pour vous permettre de bien accompagner les parents qui font ce choix de mode de diversification de bébé.
Nous avons pu interroger les trois gagnantes du concours, au sujet de la place de la formation des professionnels, une fois diplômés. Elles nous partagent à travers cet article leurs expériences et leurs attentes.
Camille est auxiliaire de puériculture depuis 5 ans dans l’une des plus anciennes crèches de Colmar, Solène est sage-femme libérale depuis cette année et notre troisième gagnante que nous appellerons Marie, est éducatrice spécialisée dans une crèche au Luxembourg depuis 2020.
En tant que professionnel de la petite enfance diplômée, il est bien sûr primordial de continuer à se former pour étendre ses compétences, et surtout apporter les meilleurs soins au bon développement d’un enfant, sans compter les nouvelles méthodes ou réglementations qui doivent parfois être mises en place au sein des structures.
Plusieurs possibilités ont été évoquées par nos gagnantes :
Pour Camille, son employeur propose 2 ou 3 thématiques par an (langage signé pour bébé, ateliers psychomoteur, créativité dans tous ces états…) à l’équipe via un sondage de savoir laquelle serait la plus pertinente, et des intervenants extérieurs réalise la formation le samedi sur leur temps personnel, mais elles bénéficient ensuite d’heures de récupération.
Le cas de Solène est différent : exerçant une activité libérale, elle décide elle-même des formations qu’elle souhaite réaliser et cela sur son temps personnel.
En ce qui concerne Marie, au Luxembourg le personnel de crèche a une obligation de formation de 32 heures sur 2 ans. La plupart abordent des thèmes liés à l'éducation non formelle et à la communication non violente. Elle nous indique que « Malheureusement, nous n'avons pas toujours accès aux formations demandées. L'intérêt pour l'employeur prime, je peux le comprendre. Cela dit, c'est intéressant de pouvoir toucher à d'autres choses (la communication gestuelle, les massages bébés, le yoga bébé, le portage également !), toutes ces choses pourraient, à mon sens, être une vraie plus-value de la qualité d'accueil pour les enfants. »
A la question, « Est-ce que les formations proposées par votre employeur répondent à vos attentes ou envisagez-vous de vous former « par vous-même » sur votre temps personnel ? », l’une d’entre elles nous indique : « J'aime apprendre, sur plusieurs sujets différents. C'est pour cela que je n'hésite pas, lorsque le prix et l'aménagement horaire le permet, à me former par moi-même, pour mon plaisir personnel et pour garder une démarche professionnelle éveillée ».
Camille a choisi la formation DME car « J’aimerais me spécialiser dans l’accompagnement périnatal, mais aussi dans l’allaitement et l’alimentation de la femme enceinte, afin de former les mamans qui sortent de la maternité et leur famille à la DME. Je souhaiterais également faire des ateliers en crèche, pour les professionnels, mais aussi pour les parents, car ils posent beaucoup de question sur la DME, et faire aussi des conférences. »
Solène a opté pour la formation Dunstan Baby Language car « Je trouve qu’il est important de savoir interpréter les pleurs de bébé et surtout d’y répondre. Vu l’avancée des études sur les neurosciences affectives en matière des pleurs de bébé et de leurs effets sur le développement cérébral de l’enfant, j’apporte un certain intérêt à cette formation. J’aimerais aider et accompagner les futurs parents à surmonter les difficultés liées aux pleurs de leurs enfants, qui est un véritable langage. »
Marie s’est orientée vers la formation Communication gestuelle car « Un enfant sait s'exprimer, mais ne sait pas toujours se faire comprendre. Avec la communication gestuelle, l'enfant (et l'adulte d’ailleurs !) dispose d’un outil supplémentaire pour entrer en relation avec l'adulte pour répondre au plus juste à ses besoins et ses envies. La communication gestuelle peut être un formidable outil de partage. »
Elles ont par ailleurs toutes les trois déjà effectué une ou plusieurs formations avec L’Orange Verte, sur leur temps personnel.
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