Réponse du gouvernement après la grève du 6 octobre 2022 :
Plusieurs milliers de professionnels de la petite enfance dans toute la France ont manifesté le jeudi 6 octobre dernier pour exprimer leur colère face à la réforme du 29 juillet 2022 éditer par le gouvernement.
Ils étaient 5000 à Paris, 1500 à Lyon et à Nantes, 500 à Rennes… ainsi qu’un nombre important de crèches fermées, comme à Charleville-Mézières où les 6 structures de la ville n’ont pas ouvert…
Voici un extrait des réponses du gouvernement que l’on retrouve dans le communiqué de « Pas de bébé à la consigne » paru le 7 octobre 2022 :
« Sur l'arrêté du 29 juillet, il était demandé de revenir sur l'embauche de personnel auprès des enfants sans aucune expérience ou qualification et sur la possibilité d'engager des infirmières, sans expérience auprès d'enfants avant 3 ans, comme référentes santé :
➜ Le gouvernement répond par une fin de non‐recevoir sous prétexte que ces embauches ne sont pas imposées mais au bon vouloir du gestionnaire, il reste sourd à l'irresponsabilité de mettre en responsabilité auprès des enfants des personnes vierges de tout acquis en petite enfance au bout d'une semaine de présence en crèche, il n'entend pas que les professionnels en poste n'ont ni la disponibilité ni toujours le savoir‐faire pour accompagner ces néo‐personnels. »
« Sur la revalorisation salariale, nous demandions a minima l'application du Ségur (183 € nets) aux personnels de la petite enfance :
➜ Le gouvernement répond pour l'immédiat ni Ségur ni revalorisation. En effet il indique qu'il s'engage à accompagner une augmentation des salaires « à condition que les employeurs et les organisations syndicales entament un dialogue sur les grilles salariales ». Surtout il ne s'engage sur rien concernant le secteur public pour lequel il est pourtant en responsabilité de définir les salaires et d'appliquer, s'il le voulait, le Ségur dès à présent. Ce qui serait au passage incitatif pour les négociations dans le privé... »
« Sur le taux d'encadrement découlant de la récente réforme des modes d'accueil, nous demandions d'adopter un taux unique d'un adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas et d'un pour 7 qui marchent (revenant au même effectif en équivalent temps plein que le taux unique d'un pour 6). En effet le taux d'un pour 6 constitue une régression majeure pour l'accueil des bébés...
➜ Le gouvernement ne veut pas bouger d'un iota sur la réforme de 2021. Le rappel de la préconisation de la commission des 1000 premiers jours nommée par le président de la République un adulte pour 5 enfants quel que soit l'âge et 70% de professionnels diplômés ne semble pas produire plus d'effet sur le ministère que les connaissances validées par la recherche sur le lien entre taux d'encadrement et qualité relationnelle auprès des bébés... »
Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse ici
Ils étaient 5000 à Paris, 1500 à Lyon et à Nantes, 500 à Rennes… ainsi qu’un nombre important de crèches fermées, comme à Charleville-Mézières où les 6 structures de la ville n’ont pas ouvert…
Voici un extrait des réponses du gouvernement que l’on retrouve dans le communiqué de « Pas de bébé à la consigne » paru le 7 octobre 2022 :
« Sur l'arrêté du 29 juillet, il était demandé de revenir sur l'embauche de personnel auprès des enfants sans aucune expérience ou qualification et sur la possibilité d'engager des infirmières, sans expérience auprès d'enfants avant 3 ans, comme référentes santé :
➜ Le gouvernement répond par une fin de non‐recevoir sous prétexte que ces embauches ne sont pas imposées mais au bon vouloir du gestionnaire, il reste sourd à l'irresponsabilité de mettre en responsabilité auprès des enfants des personnes vierges de tout acquis en petite enfance au bout d'une semaine de présence en crèche, il n'entend pas que les professionnels en poste n'ont ni la disponibilité ni toujours le savoir‐faire pour accompagner ces néo‐personnels. »
« Sur la revalorisation salariale, nous demandions a minima l'application du Ségur (183 € nets) aux personnels de la petite enfance :
➜ Le gouvernement répond pour l'immédiat ni Ségur ni revalorisation. En effet il indique qu'il s'engage à accompagner une augmentation des salaires « à condition que les employeurs et les organisations syndicales entament un dialogue sur les grilles salariales ». Surtout il ne s'engage sur rien concernant le secteur public pour lequel il est pourtant en responsabilité de définir les salaires et d'appliquer, s'il le voulait, le Ségur dès à présent. Ce qui serait au passage incitatif pour les négociations dans le privé... »
« Sur le taux d'encadrement découlant de la récente réforme des modes d'accueil, nous demandions d'adopter un taux unique d'un adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas et d'un pour 7 qui marchent (revenant au même effectif en équivalent temps plein que le taux unique d'un pour 6). En effet le taux d'un pour 6 constitue une régression majeure pour l'accueil des bébés...
➜ Le gouvernement ne veut pas bouger d'un iota sur la réforme de 2021. Le rappel de la préconisation de la commission des 1000 premiers jours nommée par le président de la République un adulte pour 5 enfants quel que soit l'âge et 70% de professionnels diplômés ne semble pas produire plus d'effet sur le ministère que les connaissances validées par la recherche sur le lien entre taux d'encadrement et qualité relationnelle auprès des bébés... »
Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse ici
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