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L'actualité des professionnels en crèche

Réaction de la FFEC aux modalités du déconfinement du 11 mai 2020.

30 Apr 2020

Image de l'article Réaction de la FFEC aux modalités du déconfinement du 11 mai 2020. Le 28 avril 2020, Edouard Philippe a présenté la stratégie nationale de déconfinement du pays. Concernant le secteur de la petite enfance, le Premier ministre a déclaré, entre autres, que « les crèches seront également rouvertes" et que "le port du masque grand public sera obligatoire pour les professionnels de la petite enfance".

La FFEC a réagi dans un communiqué publié le même jour, retrouvez dans cet article les points-clés de leurs attentes.

Un cadre sanitaire national plus détaillé.


Les entreprises de crèches ont pris acte de l’annonce du maintien de l’accueil au sein des structures. Les enfants reçus seront regroupés par groupe de 10 et les sections ne devront pas se croiser afin de respecter la distanciation sociale. Cette organisation sera appliquée lorsque l’espace des crèches le permettra.

Concernant le cadre sanitaire, la Fédération demande au Ministère des Solidarités et de la Santé de définir un plan national plus détaillé. Des règles précises et concrètes à appliquer permettront en effet d’éviter les interprétations divergentes.

Les professionnels de crèches et micro-crèche comme personnels prioritaires.


À partir du 11 mai, le port du masque grand public (masques en tissu, le plus souvent lavables et réutilisables, destinés à prévenir la projection de gouttelettes et leurs conséquences selon la définition fournie par le site du gouvernement) sera obligatoire pour les professionnels de crèche. Cette annonce est prise en considération par les membres de la FFEC. Ils espèrent néanmoins que des aides pourront exister pour ceux qui ne seront pas en mesure de s’équiper à cette date.

À l’instar des professionnels de santé, la FFEC demande également au gouvernement de déclarer les professionnels de la Petite Enfance et de l’Éducation nationale comme étant des salariés indispensables à la gestion de crise. Cette mesure permettrait ainsi de leur faire bénéficier d'un droit d’accueil prioritaire pour leurs propres enfants au sein des établissements.

La pérennisation du fond d’indemnisation des modes d’accueil de la Petite Enfance.


Après plusieurs mois de fermeture, la FFEC demande le versement de l’intégralité de la subvention qui était budgétée, soit 28 euros par jour et par place. Cette aide financière permettra de maintenir ouvertes les places de crèches et micro-crèches à l’issue de la crise.

Source : Communiqué de presse de la FFEC

 

 

 

 

 

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